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Migneault Louise

  • Migneault Louise

Article par Rose Desnoyer
The Seeker, le 13 novembre, ici à 2015

Pour introduire certaines personnes, c'est parfois difficile d'utiliser une seule page et Louise Mignault est une de ces personnes. Bon pour toi Louise car c'est une bonne histoire.

La première toile de Louise Mignault fut le visage humain; la première fut son propre visage ensuite celui de ses amis. Elle aimait le maquillage. Ce fort intérêt l'a conduit à une carrière hors du commun en tant que maquilleuse. Elle embellit le visage, le vieillit, le transforme en une créature imaginaire ou marquée de blessures, de cicatrices ou de brûlures. Des centaines d'acteurs pourraient bénéficier de l'attention artistique investie par Louise, comme on le ferait pour une peinture ou une sculpture.

Louise a transmis son art dans plus de 80 productions. Elle aimait la magie de la filmographie.

Basée à Montréal, où elle est née et a fréquentée l'école, elle perfectionne son talent en tant que maquilleuse et chef d'une équipe d'artistes dans des projets tels que la série Québec Les Filles de Caleb, Muséricorde, Elvis Gratton, Lance et compte et en anglais, des films tels que Quest for fire, The Immortal, My Bloody Valentine, Death Race et encore beaucoup plus. Son nom est toujours dans la partie des crédits qui font des films une forme d'art si puissant. (... La raison pour laquelle ce film est si étonnant c'est qu'il est crédité aux acteurs et leur conception de costumes. Chaque acteur a été complètement physiquement réinventé. L'Ulam a reçu le brun noueux et les incisives proéminentes du singe, le Wagabu ressemblait aux animaux féroces, et le corps de l'lvaka, a été tout simplement recouvert de peinture à base de cendres, ayant l'air plus distinctif en relation à l'humanité comparativement au reste. Mais la chose la plus remarquable au sujet de la conception des costumes c'est qu'elle n'a pris d'aucune façon la capacité des acteurs de dépeindre des émotions complexes à travers les expressions du visage. Le masque proverbial du singe n'a pas enlevé rien à cette capacité, qui était essentiellement le véhicule pour les points narratifs plus poignants, mais en fait les a renforcés .... critique de David Calbert).

Il est peu surprenant que la créativité de Louise l'a amenée à écrire et réaliser un court-métrage : "42DD" Le titre est très révélateur. Elle a également écrit les scénarios suivant : The Cottage, The Fall Effect et The Year After ... tous sont des histoires attendant le bon producteur pour les amener à l'écran.

D'où vient toute cette créativité ? Sa mère rêvait des arts, mais la forte influence dans le ménage était son père, un ingénieur qui vivait sa vie d'une manière pratique. Il a investi beaucoup pour encourager sa fille à avoir une carrière solide en tant que secrétaire. Louise a appris à dactylographier, une compétence qu'elle apprécie jusqu'à ce jour, mais après quelques mois de formation, elle a abandonné cette direction. Pour utiliser ses mots, Louise avait de grands rêves. Elle a décidé de poursuivre son amour pour le maquillage et d'en développer les compétences. Elle a acheté des livres et du matériel et a fait son chemin dans le monde inconnu du film. Le travail a prouvé être à la fois passionnant et exigeant physiquement, mais jusqu'à ce jour, elle dit à tout le monde : «Pour être heureux, prenez le risque ... suivez votre intuition".

Aujourd'hui, Louise vit sur une ferme d'agrément avec son mari à la périphérie de Cornwall. Une fois de plus, elle a pris le risque de défier les pressions de notre société axée sur le consommateur. Sa passion est d'atteindre un mode de vie saine, physiquement et mentalement. Elle est consciente de tous les pièges sociaux qui nous entourent et recherche des moyens de les intégrer dans son art.

En tant qu'artiste visuelle, elle se manifeste par l'intermédiaire du Batik. Il y a quelques années, elle a été invitée par Elaine Arkwright pour assister à une classe de Batik qui c'est avéré être un excellent choix. Louise a rapidement maîtrisé le processus. Elle développe un concept de travail basé sur l'Omo d'Éthiopie. Ses images, quelques une de 4 'x 3', captent votre attention par les expressions, les modèles et les dessins texturés.

Reconnue pour sa capacité à piloter un projet jusqu'à la fin, Louise a été « voluntold » (invité très vivement persuadé à devenir volontaire) sur e Conseil d'administration, il y a deux ans, et a gracieusement accepté. Elle c'est impliquée dans le lancement du projet du Calendrier FA avec vigueur et habileté et l'été dernier, sous sa direction : Focus Art c'est joint pour la première fois à Ribfest.

Lorsqu'on lui a demandé de la façon qu'elle aimerait que ses collègues et amis se souviennent d'elle. Louise a répondu : « Comme une personne affable avec un sens d'humour ».